La jeune femme s'avance vers son
bien-aimé.
Endormi, il entend un bruit dans le
noir de la chambre ;
Intrigué, il s'assied sur son lit et
il sonde l'obscurité
Qui ne révèle rien contre lequel il
devrait se défendre.
L'homme se recouche et il sent une
présence à ses côtés.
Intrigué, il tend la main et il
reconnaît l'arête d'un nez bien connu
Pour l'avoir caressé maintes fois par
le passé.
- Tu es revenue...
La femme sourit et elle prend l'homme
dans ses bras.
Le noir de la chambre masque son
sourire dément.
Une fois l'homme endormi par un charme
de sa connaissance après leurs ébats,
La femme se lève et elle quitte la
chambre lentement.
Au matin, l'homme se réveille seul
dans le grand lit,
Il croit avoir rêvé le retour de sa
défune aimée
Mais un long cheveu blond lui révèle
la réalité de la nuit
Passée.
Quelques recherches plus tard,
L'homme comprend que ce n'est pas son
aimée
Qui lui a rendu visite hier soir
Mais un succube esseulé.
Le chagrin étreint son cœur
Et il pleure dans la solitude de son
appartement.
- Pardon, mon aimée, j'ai cru à ton
retour.
Depuis ta mort, tu me manques tant
Que j'ai cru un instant
A ton retour ;
Mais il est loin ce moment
De te rejoindre dans la mort pour
toujours.
Pardonne-moi.