Dans un élan prodigieux, le train s’élance
Dans la campagne, il maintient la cadence
Mais il ne s’arrête nulle part,
Les passagers perdent espoir.
Enfin le train fou décélère
Mais point il ne décolère,
Il repart aussitôt
Par monts et par vaux.
Après une journée entière,
Il dépose ses passages en pleine campagne, sans compassion,
Sans remords, il les laisse sans repères,
Pour mieux reprendre sa course folle sous les regards pleins
de peur et d’incompréhension.