La vieille maison
solitaire aux murs lézardés semblait dormir dans le jardin aux
herbes folles qui l'entourait telle une marée d'un vert tendre. Ses
volets fermés, paupières closes sur le monde renforçait son
impression d'isolement. Autour d'elle, pas un bruit si ce n'est le
vent qui joue dans la moquette vert tendre et jaune paille à ses
pieds.
Entre ses murs, les
pièces vides résonnent encore de la vie que la vieille maison
délabrée abritait quelques années auparavant. Les échos des
souvenirs des rires et des pleurs, des cris qui l'habitaient
persistent derrière les volets clos, paupières closes sur un passé
révolu.