jeudi 4 mai 2017

Nanowrimo Novembre 2016: Le guerrier venu de la Lune

Il était une fois, un guerrier qui dormait dans le sous-sol de la Lune. Il se réveilla un jour sans savoir où il était ni ce qu'il faisait là. Il était seul dans une pièce hermétiquement fermée avec à ses côtés, son sabre et un scaphandre avec un dessin explicatif. Il comprit rapidement que sans scaphandre, il ne pourrait pas respirer sur la surface et que le temps était limité pour chaque sortie, tout comme sa provision d'air respirable.

Il commença par explorer son sarcophage qui était une pièce ronde avec des placards qui regorgeaient de nourriture et de matériel. Pas de fenêtre, il ne pouvait donc pas regarder dehors. Intrigué, il suivit la procédure pour une sortie de reconnaissance. Tout était désert autour de lui, pas un son, pas un souffle d'air (il n'y en avait pas!), rien ! Seulement l'espace, la voûte étoilée et la Terre qui lui faisait face, c'était sa destination, il l'avait compris d'après les dessins.

Rentré dans son abri, il s'ennuya rapidement et entreprit la construction de son vaisseau ce qui lui prit trois mois car les pièces détachées étaient préassemblées dans un hangar proche de son vaisseau. Cela lui prit du temps, l'air commençait à se raréfier tout comme la nourriture mais il parvint à rentrer sur Terre.

De retour sur Terre, il fut accueilli par des scientifiques qui le félicitèrent. L'expérience avait réussi : l'être humain pouvait construire un vaisseau spatial en pièces détachées si quelques modules étaient déjà prêts, sans connaissances particulières et le piloter. L'humanité avait fait un grand pas dans le sauvetage des Hommes envoyés dans l'espace.

Le guerrier au sabre fut félicité et remercié pour son dévouement à cette expérience unique. Il apprit qu'il avait été condamné à mort et avait accepté l'expérience en échange de sa grâce s'il s'en sortait. Personne d'autre n'avait accepté de tenter l'expérience avant lui. Libéré, sa mémoire réactivé, il fut décoré par le président et se retira dans un petit coin de campagne. Après sa perte de mémoire, le manque de remords qu'il avait montré lui sembla injustifié et il reconnut que les actes qui avaient entraîné sa condamnation étaient condamnables. Il avait mal agi et depuis ce jour, il se montra parfaitement honnête.