Las
de ses journées harassantes, il s’endort le soir venu dans ses draps frais. Pas
le temps de jouer, pas le temps de lire ou de rire, il n’a que le temps de
rêver d’autres mondes, d’autres joies, de musique, de livres et de promenades.
Le temps lui échappe, les contraintes découpent son temps libre et il prend sur
son sommeil le temps de vivre.
Ses
rêves doublent sa vie, sa vie réelle, morne, triste et trop courte pour
réaliser ses rêves et son autre vie. La vie qui prend le relais, lumières
éteintes pour permettre à son âme de vivre et de s’épanouir.