Il a
posé son cartable au milieu du chemin poussiéreux
Et a
traversé le pré pour aller jouer dans le petit bois.
Le
sac en cuir marron est resté seul et malheureux,
Abandonné
sur le chemin comme chaque fois.
Un
promeneur passe, il trouve le cartable abandonné,
Il
crie les mains en porte-voix,
Tout
à coup apeuré,
Comme
chaque fois.
Comme
toujours,
Le
petit garçon, les mains dans les poches,
Arrive
en traînant les pieds. Tous les jours,
Des
adultes anonymes s'inquiètent que l'Ankou le fauche.