Même
quand le bateau prend l'eau,
Je
regarde où il le faut,
Là
où l'herbe est plus verte
Et où
le vent entre par la fenêtre ouverte.
Vous
me rappelez mes manques,
Je ne
les vois que comme des buts à atteindre
Mais
les choses qui me rendent heureuse, je les planque
Dans
mon cœur, je fais ce que j'aime pour ne pas m'éteindre.
J'ai
l'air de ne pas me battre,
Mais
c'est juste que je n'y pense que quand je m'attelle à la tâche ;
Sinon,
je craque
Et je
n'ai plus la force d'avancer. Alors qu'on me lâche.
J'ai
la tête pleine de musique et de mots ;
Pour
faire pencher la balance, je me bats ;
Mais
j'admire le soleil, la lune et les oiseaux ;
Plutôt
que de pleurer car la balance ne penche pas vers moi.
Mon
air détaché
Etouffe
mes plaintes
Et
mes espoirs déçus, mais pas abandonnés ;
Je me
résigne à laisser mes rêves à regret ; alors je feinte.
Mais
j'espère toujours, tous les jours
Que
la roue tourne en ma faveur
Et
que ce trop long détour
Me
mène vers le bonheur.
Alors,
mes espoirs en bandoulière,
Je me
délecte de la vue
Des
nuages, des fleurs et des pierres,
J'aurais
profité de ce nouveau jour vécu.